On trouvera dans le theatre de Pouchkine, de Boris Godounov (1825) aux Scenes du temps des chevaliers (1835), l’expression la plus elevee de la pensee du poete russe : la grandeur humaine a pour compagnon oblige le malheur ; la vie, la beaute, le genie ne sont pas concevables sans l’envie, la laideur et le crime, Mozart sans Salieri, le tsar Boris Godounov sans Grichka l’usurpateur. La vie est double, donc, veritable festin entoure de tenebres ; et c’est cette dimension irremediablement tragique que le poete, la coupe a la main, doit se hater de celebrer avant que le neant l’engloutisse : «Je ne veux pas, mes amis, mourir/ Je veux vivre, pour penser et pour souffrir.»
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