De sa mort en 1961 à sa naissance en 1894, à l’aide de témoignages et de textes rares, Émile Brami brosse un Céline à rebours du temps et des lieux communs, tour à tour génial, pitoyable ou hideux. L’un des meilleurs spécialistes de cet auteur, il revient en détail sur l’affaire des manuscrits retrouvés, dont il fut un protagoniste.
Guerre, Londres, La Volonté du roi Krogold… Plus de soixante ans après sa mort, le fantôme de Céline continue de hanter les librairies.
Celui qu’André Gide appelait le «maboul» a gagné la postérité, mais au prix d’une notoriété de misanthrope, d’imprécateur et d’affabulateur. On en oublierait presque l’écrivain, qui est sans égal, et le style, sans lequel il n’y aurait pas de scandale. Sa noirceur est si dense qu’on n’y discerne plus l’humoriste. Seul demeure l’épouvantail grimaçant de Meudon.
Le Céline d’Émile Brami n’est pas un «autre» Céline. Ce n’est ni un essai, ni un plaidoyer, ni un portrait à charge. C’est Céline raconté de sa mort en 1961 à sa naissance en 1894, à l’aide de témoignages et de textes rares. On y découvrira un être terriblement complexe, individualiste forcené, haï ou adulé, avec ses violentes passions et ses nombreuses faiblesses.
Un Céline à rebours du temps et des lieux communs, tour à tour génial, pitoyable ou hideux: Dr Destouches et Mr Céline, ange et démon de notre littérature.
« Érudit et enlevé, indispensable » (Livres Hebdo)
« Une biographie impressionniste et attachante » (Lire)
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